Céramiste, puis sculpteur, Catherine MONTHULÉ exprime ainsi, son amour des formes douces, arrondies, nées tantôt de la terre,
de la résine, et plus récemment des matériaux nobles de cet art : le bois et la pierre. Ainsi, la pureté des lignes voulues par
l'artiste, les arêtes fines et douces de la masse, déterminent-elles la sensualité ample, généreuse, d'êtres d'une féminité gorgée
de promesses, digne des oeuvres créées par des artistes ancestraux. Chez Catherine MONTHULÉ, chaque sculpture sort de ses mains,
magnifiée par l'impressionnante beauté des attitudes. Il en surgit une fascination sereine où s'inscrivent la luminosité de la
matière et l'impact insistant d'une noblesse pétrie de charme. Quelle harmonie ces couples aux gestes d'amour, ces visages attentifs,
ces corps dont membres et formes suggérés contribuent à la pérennité d'une belle sculpture, au réalisme aussi mythique que moderne ;
que voilà une oeuvre captivante de vie et d'espérance par l'expression d'un talent calme mais troublant et toujours puissamment évocateur.
André Ruellan
critique d'art
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